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Saint Michel sur Savasse est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne Rhône Alpes.
Cette commune de la Drôme des collines est située à 13 kilomètres au Nord de Romans sur Isère, elle est arrosée par la rivière “Savasse”.
Ses origines au temps des romains remonteraient à l’ère chrétienne. Les résultats des fouilles archéologiques opérées au 19 ème siècle permettent d’avancer qu’il existait une forme d’agglomération en ce lieu.
“St Michel” appartenait à l’époque de “Ventia où salonuim” par la suite “Montmiratus – Miratus” puis “Montmiral”. Le nom de St Michel est tiré du vocable de son église.
Ce lieu formait autrefois avec Montmiral, une seule commune appelée dans les textes officiels “St Michel de Montmiral”.
Aussi l’histoire de ce village se confond avec celle de “Montmiral” d’après de nombreux vestiges trouvés dans un passage privilégié des légions romaines. La plupart des empereurs participant à la défense de la Gaule et du Rhin séjournèrent dans la région.
Montmiral a été érigé en “marquisanat” en 1710 avec ses armoiries, celles de “Joachim de mistral”, marquise Montmiral et autres seigneurs de la Savasse avec six autres paroisses de St Pierre de Seurane actuellement St Michel.
Plus près dans le temps, St Michel et ses habitants sont devenus autonomes. Vers 1882, la construction de l’église qui était commencée est achevée et surmontée de l’archange St Michel. Suite à la demande de séparation de quartiers de Saint Michel et Ain, le 16 Avril 1884, la paroisse est distraite de la commune de Montmiral pour former une commune distincte du canton de Romans : Saint Michel sur Savasse.
La commune de Saint Michel sur Savasse est une jeune dame. En effet, c’est après de nombreuses années de conflits, au sein du conseil municipal de la commune de Montmiral, entre les représentants de Montmiral et les représentants de la section de Saint Michel et Ain, que la commune est née.
Lieux et monuments
Eglise du 12ème siècle : Cette paroisse mentionnée par le nom de “Notre dame d’ay” fut détruite par les autrichiens alors qu’ils occupaient la région après le
départ de Napoléon pour St Hélène.
Une belle légende dit que la cloche du village fut enfouie sous un chêne par les habitants, afin qu’elle ne soit pas fondue pour la création d’un canon. Ce chêne au bord de la route garde, son secret.
Eglise de fin du 19ème siècle : surmontée d’une statue de l’archange Saint Michel, patron de la paroisse.
Tableau des Maires